Du 3 au 28 mars 2025, Byam LE BOT et Luce COLOMBO vous invitent à découvrir l’Occitanie sous le prisme de leur imagination fantasque.

Une exposition qui met en valeur notre patrimoine local.

Exposition gratuite à l’office du Tourisme de Tarbes

Accueil par les artistes de 14 à 18h du mardi au jeudi.

Point presse Mardi 4 mars 2025 à 15h30

Byam LE BOT peintre et Luce COLOMBO, artiste verrière, vous proposent une exposition joyeuse, colorée et scintillante. Les pièces de Luce toute en luminance répondent aux tableaux laqués de Byam. C’est gai et cela fait du bien !

Bienvenue dans leur univers où évoluent les Cht’is Bélots. Tantôt à la montagne, tantôt à la mer, tantôt à la ferme ou à la ville, les cht’is bélots, les béroys d’ici, prennent des vacances et visitent l’Occitanie.

Depuis leur rencontre, les deux artistes complices, ont donné une nouvelle existence aux Cht’is Bélots. Luce crée les petits personnages des tableaux de Byam en verre. A vous de les chercher et de refaire la paire !

 

Philippe Suzac, Président de l’office du Tourisme de Tarbes a inauguré l’exposition « Les Ch’ites vacances en Occitanie » avec le discours ci-après, en présence du Directeur de l’office du tourisme Michel Garnier et de la responsable culturelle Anne Carrère.

« Comme disait l’autre, une fois n’étant pas coutume, nous sommes chanceux, Anne, Michel et moi-même de pouvoir  recevoir au sein de l’Office de Tourisme de Tarbes, en ce jour de Mardi-Gras (…) un tandem d’artistes inattendu, orchestré par la présence à nos côtés de Byam LE BOT & Luce Colombo, protagonistes des acryliques et verreries qui nous entourent.

Native des mornes plaines du nord, Byam LE BOT s’éprend de l’imposant panorama délivré par notre frontière sauvage et décide en 1986 de jeter l’ancre au pied des Pyrénées, plus précisément à Bagnères de Bigorre.

En parallèle d’une activité connexe à l’environnement de la santé, Byam LE BOT embrasse l’espace artistique en s’affiliant dans un premier temps aux cours dispensés par l’école des Beaux-Arts de Tarbes et à postériori, à ceux délivrés par l’école des Beaux-Arts de Pau.

Dûment diplômée en histoire de l’art et en infographie, Byam LE BOT étrenne son atelier d’artiste, à bon escient dénommé Artegr@ff dans sa commune pyrénéenne d’adoption.
Initialement induite à un artéfact figuratif et naturaliste, Byam LE BOT s’émotionne pour l’art brut, le street Art, le pop art à l’instar de Robert COMBAS ou du regretté Keith HARING qui déclarait en son temps que « l’art doit être quelque chose qui libère votre âme, provoque l’imagination et encourage les gens à aller plus loin « À l’image de vos cht’is » chère Byam.

Leurs déluges de posture amalgamés à leurs exubérances de couleurs ne peuvent que nous amener à nous interroger sur le bien-fondé du monde ambiant, voire de notre positionnement existentiel, bref, de notre universalité humaine.
Rien que pour cela, je vous remercie.

Luce COLOMBO, votre complice esthétique de ce tempo de Mardi-Gras, est quant à elle, une artiste de la transparence au parcours original. Parcours atypique dans la mesure où Luce Colombo a ripé d’une activité de commerçante vers le domaine de la peinture et plus formellement, dans le domaine de la peinture sur porcelaine.
Laborieusement ancrée dans son statut d’artiste autodidacte durant plus d’une décade, Luce Colombo va faire à la faveur des conjonctures de la vie, une rencontre décisive avec une artiste verrière de renom férue dans l’art de géminer le verre, processus concédant une harmonie hors-pair entre la couleur et la lumière.
Luce Colombo va s’adonner ardemment à ce tour de main artistique afin d’être à même de percevoir et de dominer le verre, d’avoir chevillé au corps, tout le savoir-faire dévolu à l’art du fusing, à l’image des virtuoses verriers de l’île de Murano.

Faisant preuve de résilience dans l’approche artistique de son labeur, les œuvres de Luce Colombo se bonifient au fil des ans, à l’image des verreries qu’elle offre ici même à notre regard. Il fallait une sacrée dose d’entregent pour être à même d’effectuer via une verrerie brute, une salvatrice reproduction des fantasques figurines peintes par Byam Le Bot.

Sans équivoque, le résultat est là. Force est de constater que la complicité esthétique dont font montre Byam Le Bot et Luce Colombo déambule à merveille au sein de cet espace.

Et comme le dit le vieux dicton Cht’is, qui me semble-t-il habille à merveille le tempo et l’esprit de cette exposition :
« Au Mardi-Gras, l’hiver s’en va ».

Merci aux deux artistes.