Description

Tout a commencé lorsque les vagues de la COVID ne pouvaient plus être comptées. À la sixième, j’ai pris mon pinceau ; à la septième, ma toile était achevée. Aujourd’hui, elles déferlent sans fin.

La vague, la première, à mes yeux, est celle d’Hokusai Katsushika. La grande vague de Kanagawa (1831), un monstre colossal, incarnant la puissance sauvage et l’infirmité humaine. J’ai capturé son essence en hommage à cet artiste magistral. Elle se fond dans l’arrière-plan de ma toile. Cherchez le mont Fuji, le volcan sacré, symbole de paix, relégué au loin, crachant ses COVID de manière menaçante. La paix est fugace ; « nous sommes en guerre » disait le Président français.

Naturellement, j’ai ajouté des vagues, pour suivre le rythme implacable de la COVID. Mes vagues sont le tumulte de la nature, porteuses du virus. Les premièrs, en rouge, enflammés, sont les plus virulentes ; les derniers, plus pastel, s’éteignent face au vaccin imposé.

La toile est éclatante et lumineuse, pleine de fausses promesses de joie. On ne se méfie pas de ces petites bêtes… Pas assez.